Le processus de fusion d'Europe écologie et des Verts est en marche

Publié le par UDB Mor Bihan

Europe écologie et Verts. La fusion est en marche

12 octobre 2010 - Réagir à cet article

 

Le processus de fusion d'Europe écologie et des Verts est en marche. Réunis en assises régionales, samedi, à Trébeurden, les militants bretons ont débattu des textes fondateurs du futur mouvement unifié de l'écologie.

«C'est le lancement d'une forme novatrice, moderne, de parti politique», s'enthousiasme Stéphane Bigata, secrétaire régional des Verts. «On ne fait pas table rase du passé mais on change de braquet pour parvenir à un effectif de sympathisants jamais atteint par aucun parti», mise, pour sa part, Guy Hascoët, conseiller régional d'Europe écologie. Samedi à Trébeurden, les différentes composantes d'Europe écologie ont voté et amendé les textes fondateurs du futur mouvement unifié de l'écologie: un vaste rassemblement qui se veut en rupture avec les appareils, jugés vieillots, des partis politiques classiques.

Possibilité de doser son engagement

Au sein du futur mouvement, tout un chacun pourra, en effet, «placer où il le souhaite le curseur de son engagement», explique Gwen Le Potier, «non verte». On pourra y adhérer, moyennant cotisation, et s'impliquer dans les instances; ou bien choisir de simplement coopérer plus ponctuellement, sur des réflexions thématiques (algues vertes, énergie, souveraineté alimentaire, par exemple). Le fonctionnement de cette maison commune se veut démocratique et en phase avec les réalités du terrain. «Qu'on parle des nouvelles énergies, de la reconversion industrielle ou de l'avenir de la construction automobile, les solutions existent souvent déjà, sont susceptibles d'être mises en oeuvre mais on n'en débat nulle part», déplore Guy Hascoët. Les bases de notre mouvement font que des gens compétents dans leur domaine, syndicalistes, acteurs associatifs... pourront entrer dans la discussion et nourrir la réflexion sans être membres. Aucun risque, pour les élus, de se couper de la base».

L'UDB «parti associé»

Les partis qui se trouvent des convergences d'idées mais veulent garder leur autonomie, telle l'Union démocratique bretonne, très attachée au fédéralisme, trouveront leur place chez les écologistes en tant que «parti associé». Une sorte de compagnons de route constants. À ce jour, le futur mouvement écologiste revendique 35.000 personnes en France (1.850 en Bretagne), dont 16.000 adhérents faisant partie du collège des votants (850 en Bretagne). Prochaines étapes: le référendum interne aux Verts, avant la fusion des deux partis en novembre et la désignation de nouvelles directions nationale et régionale, d'ici au mois de juin.

  • Valérie Cudennec-Riou
Cantonales. Possible accord avec les socialistes

Interrogé sur l'état des négociations concernant de possibles accords avec les socialistes aux cantonales de mars, GuyHascoët a confirmé qu'il n'y aurait pas d'accorddans le Finistère et que la discussion venait de s'engager, «mais de manière tardive», dans le Morbihan. «Dans les Côtes-d'Armor, on poursuit la discussion, idem en Ille-et-Vilaineoù nous estimons légitime de revendiquer trois des 27 cantons.» Et le conseiller régional d'Europe écologie de préciser: «Nous ne sommes pas le PC, il n'y aura pas de désistement systématique au 2e tour. Un partenariat se conçoit à deux, on est prêt à donner mais aussi à recevoir. La balle est dans le camp des socialistes: si le PS ne veut pas d'union, alors, il n'y aura pas d'union».

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