DOUX : Changer de modèle, oui ! mais en sauvant l'emploi !
Communiqué de l'Union Démocratique Bretonne du 2 août 2012
Les deux plans de sauvetage, tels que présentés hier au Tribunal de Commerce de Quimper, ne répondent ni à l'une, ni à l'autre de ces exigences. Le sort de centaines, voire de milliers de familles bretonnes, dépend des solutions qui seront apportées à la crise que connait le premier volailler français. En quoi la liquidation pure et simple du pôle "frais" est-elle acceptable tant du point de vue social que du point de vue "économique ? Rénover la filière, oui ! Liquider l'outil, non ! N'y aurait-il désormais nonplus aucune place pour la filière dinde en Bretagne ? Et, partant, pour les 400 salariés de l'entreprise morbihannaise ?
L'UDB a dit depuis longtemps la nécessité de changer le modèle agroalimentaire breton. Que les changements n'aient pas été entrepris à temps, la Bretagne en paye aujourd'hui le prix. Pour autant, ce qui est aujourd'hui en cause c'est à la fois l'avenir de milliers de familles et l'avenir d'une filière qui, rénovée, reste un pilier essentiel de l'économie bretonne. A ce jour, ni le projet Sofiprotéol et encore moins le projet Doux-Barclays ne répondent aux attentes des Bretons.
L'UDB, si elle se plaît à souligner la volonté politique de la Région de Bretagne administrative à assurer un avenir à son agriculture, ne peut que déplorer son manque de pouvoirs financier et politique pour intervenir, à l'instar de l'Ecosse, du Pays basque ou des länder allemands, dans le champ économique.
Pour l’UDB,
La porte-parole Mona BRAS